L’appel a été lancé une fois de plus aux assaillants lors de son discours de fin d’année à la Nation ce 31 décembre 2020.
J’exhorte les Camerounais enrôlés dans les bandes armées à sortir des brousses », s’est adressé Paul Biya aux jeunes enfouis dans les brousses du Nord-Ouest et Sud-Ouest et qui portent désormais l’étiquette de terroristes séparatistes.
C’est en sa posture de « mendiant de la paix » que le chef des Forces armées implore le retour aux meilleurs sentiments de ces Camerounais, pour que la paix, premier mot de la devise du Cameroun qui est écorchée dans ces deux régions d’expression anglaise depuis quatre longues années, revienne.
L’on se rappelle que ce n’est pas la première fois que le Nnom Ngui’i évoque le problème sécuritaire dans ses discours depuis la survenue de Boko Haram en 2014 et la crise anglophone en 2016.
Pourtant, du 30 septembre au 4 octobre 2019, a été tenu le dialogue national dont les résolutions ont des difficultés à prendre corps car, les hommes armés n’ont pas tous déposé les armes.
L’un de leur récent forfait remonte au samedi 24 octobre 2020 où ils ont ouvert le feu sur 7 jeunes élèves au complexe scolaire Mother International School à Kumba.
Le chef des forces armées sans relâche pour faire reculer l’insécurité afin de restaurer la paix. Il les a d’ailleurs encouragés à continuer dans la même lancée : « Je voudrais également saluer ici, la bravoure de nos forces de défense et de sécurité qui n’ont pas failli à leur devoir […] Elles méritent le respect et la considération de tous », a-t-il affirmé.
