Alors qu’il s’attendait à célébrer la nuit de noce avec sa nouvelle épouse, S. Konaté ne verra l’ombre de celle-ci qui se serait déjà envolée en France, si l’on en croit les dames A. Dieng et A. Diarra, accusées d’avoir réclamé une dot d’un montant de 2,2 millions de francs CFA, selon le plaignant.
Ces dernières ont été placées sous mandat de dépôt, depuis le 30 mars dernier.
Une grande surprise ainsi qu’une grande déception peut-on dire de ce qui est arrivé à S. Konaté. En effet après une idylle de trois ans avec Kh. Sylla, S. Konaté a qui a décidé de demander la main de la femme, ne verra pas l’ombre de celle-ci, après le versement d’une dot d’un montant de 2, 2 millions de francs CFA, si l’on en croit sa déclaration.
Ayant saisi la justice, S. Konaté a expliqué que lorsqu’il a fait part à Melle Sylla de son intention de l’épouser, celle-ci l’a renvoyé auprès de sa tante du nom de A. Dieng.
Et d’après sa déposition, celle-ci lui a réclamé la somme de 2,2 millions de francs CFA, en guise de dot. Face à ce montant jugé excessif, le prétendant, surpris, tente alors de s’en ouvrir au père de la femme. Et celle-ci, de lui répondre que selon leur tradition, « ce sont les femmes qui donnent la main des filles ».
Sans doute guidé par son amour, S. Konaté consent alors à verser la somme réclamée. Mais au moment du versement, il prend par précaution, à témoin un de ses amis policiers à qui il exprime ses craintes.
Mais le plaignant n’aura que ses yeux pour pleurer, lorsqu’il se rend compte qu’il a été floué puisque la promesse ferme qui lui avait été faite de voir sa femme le rejoindre pour la célébration de la nuit de noce, ne sera pas tenue. Et il pire, il s’entend répondre que son épouse s’est « envolée en France ».
N’arrivant plus à joindre sa « belle famille » au téléphone, S. Konaté décide alors de réagir puisqu’il va s’en ouvrir à son ami policier qui lui suggère de tendre un piège à la tante de son épouse « fictive ».
Pour apâter la dame, S. Konaté lui envoie alors un sms en lui proposant d’augmenter le montant de la dot. Cell-ci tombe alors dans le piège puisque l’époux malheureux lui promet de venir récupérer une rallonge de 300 000 F cfa.
Au rendez vous, A. Dieng accompagnée de A. Diarra seront conduites au poste police de Grand-Yoff. Entendues, les deux dames nient catégoriquement les faits d’escroquerie au mariage, soutenant que l’argent versé par le plaignant, est une donation et non une dot.
Celles-ci pour échapper aux mains des policiers, vont davantage s’enfoncer, arguant avoir remis les 2,2 millions à Kh. Sylla, avant son départ. Des arguments de défense qui n’ont pas convaincu les policiers enquêteurs de Grand-Yoff. Déférées au parquet, elles ont été placées sous mandat de dépôt le 30 mars dernier et devront s’expliquer jeudi prochain 12 avril devant le juge des flagrants délits.