Les réseaux sociaux ont récemment été secoués par une affaire surprenante impliquant une certaine Monia Sabba, une figure mystérieuse qui serait à la tête d’un réseau de prosti*tution au Nigeria. Son réseau inclurait à la fois des hommes et des jeunes filles, et aurait recours à une application peu connue du grand public, mais très prisée dans certains milieux : Myms.
Cette application, qui permettrait de partager du contenu intime en échange d’argent, attire également de nombreuses célébrités et influenceuses. Pour mieux comprendre l’ampleur de cette affaire, explorons ce réseau de prosti*tution présumé et le fonctionnement de Myms.
Qui est Monia Sabba et comment fonctionne son réseau ?
Monia Sabba est un nom qui circule de plus en plus sur les réseaux sociaux et dans les cercles privés. Selon les informations qui filtrent, elle serait à la tête d’un réseau de prosti*tution particulièrement bien organisé, opérant principalement au Nigeria. Ce réseau, qui semble inclure aussi bien des hommes que des jeunes filles, est accusé de produire des vidéos à caractère sex*uel pour ensuite les vendre sur Myms.
L’aspect troublant de cette affaire est la supposée implication de jeunes filles, qui seraient recrutées et influencées pour participer à des activités de prosti*tution sous couvert d’une « opportunité lucrative ». Pour Monia Sabba, Myms serait un moyen de générer des revenus considérables tout en maintenant une certaine discrétion : les vidéos sont vendues directement sur l’application, sans passer par des plateformes grand public.
Qu’est-ce que Myms et comment fonctionne-t-elle ?
Pour ceux qui ne connaissent pas encore Myms, il s’agit d’une application discrète qui permet aux utilisateurs de partager des photos et vidéos intimes, moyennant une rémunération. Les utilisateurs envoient ce que l’on appelle des « nudes » (des photos ou vidéos nues) à des abonnés ou acheteurs, contre de l’argent. Contrairement à des plateformes de partage de photos plus courantes, Myms met en avant des contenus à caractère adulte et attire un public qui est prêt à payer pour accéder à ce type de contenu exclusif.
Myms est devenue une sorte de terrain de jeu pour certains influenceurs, stars et personnalités publiques, attirés par les revenus substantiels qu’il est possible de générer. Cela explique pourquoi, de temps en temps, des vidéos de célébrités ou d’influenceuses qui utilisent Myms finissent par faire surface ailleurs sur le web.
La double face de Myms : plateforme de revenus ou piège pour l’exploitation ?
Si certaines personnes utilisent Myms pour monétiser leur image de manière volontaire, d’autres y sont attirées par de fausses promesses de richesse ou de succès. Dans le cas du réseau de Monia Sabba, il semble que cette application soit exploitée pour recruter des jeunes filles et les amener à vendre du contenu intime, sans toujours réaliser les conséquences à long terme de telles activités. Sous l’emprise de cette fausse promesse de « célébrité facile », beaucoup de jeunes peuvent se retrouver dans un cercle vicieux où elles sont exploitées sans véritablement comprendre la portée de leurs actes.
Les dangers de Myms se manifestent alors sur plusieurs niveaux : une fois que le contenu est en ligne, même si l’application assure une certaine confidentialité, il est toujours possible que des vidéos fuitent ou soient partagées sur d’autres plateformes. Les jeunes filles qui se retrouvent malgré elles dans cette spirale risquent de subir des répercussions émotionnelles, familiales et sociales importantes.
La fascination des influenceurs pour Myms et la question de l’exemple
Pourquoi des influenceuses et des célébrités seraient-elles prêtes à s’afficher sur Myms, malgré le risque de fuites ? La réponse réside en grande partie dans les montants d’argent que ce genre de plateformes permet de générer. Myms attire un public spécifique, prêt à payer cher pour obtenir des contenus personnalisés de la part de leurs stars préférées. Les revenus générés par Myms peuvent parfois dépasser ceux que les influenceurs gagnent avec les réseaux sociaux traditionnels, faisant de cette application une source de revenus non négligeable.
Toutefois, l’implication de personnalités publiques dans ce type de plateforme envoie également un message ambigu. Beaucoup de jeunes, fascinés par leurs célébrités préférées, pourraient être tentés de suivre leur exemple, en pensant que Myms est un moyen rapide de gagner de l’argent ou de gagner en visibilité. Mais la réalité est souvent bien différente, comme le montrent des cas comme celui de Monia Sabba et les jeunes filles impliquées dans ce réseau de prosti*tution présumé.
Un appel à la vigilance et à la sensibilisation
L’affaire Monia Sabba et la plateforme Myms révèlent les dangers croissants de certaines applications en ligne et l’importance de la vigilance. Il est essentiel pour les jeunes, mais aussi pour leurs familles, de bien comprendre les implications des plateformes de partage de contenu intime, même lorsque celles-ci semblent sécurisées ou confidentielles.
Les réseaux de prosti*tution, comme celui présumé de Monia Sabba, savent exploiter les faiblesses et les vulnérabilités de leurs cibles, en leur offrant des promesses alléchantes, sans mentionner les risques psychologiques et sociaux associés. C’est pourquoi, face à la prolifération de ce type de plateformes, il devient crucial de sensibiliser les jeunes aux dangers d’internet, à l’exploitation sex*uelle en ligne et aux conséquences parfois irréversibles d’une surexposition.
Conclusion
L’affaire Monia Sabba met en lumière l’existence de réseaux souterrains qui, sous couvert de plateformes discrètes comme Myms, exploitent des jeunes pour des activités illicites. Dans un monde où l’influence des célébrités et le pouvoir des réseaux sociaux sont omniprésents, il est plus important que jamais de redoubler de vigilance et d’éducation face aux risques de l’exploitation en ligne.
La leçon ici est claire : internet offre des opportunités, mais aussi des pièges nombreux, et tous ne sont pas aussi inoffensifs qu’ils le paraissent. À chacun de rester vigilant, de poser les bonnes questions, et surtout de se rappeler que la vie privée, une fois exposée, peut être difficile à récupérer.