Dans une tentative de lever le voile sur le scandale qui secoue la Guinée Équatoriale et qui a révélé plus de 400 vidéos intimes compromettantes, Baltasar Ebang Engonga a pris la parole en direct à la télévision guinéenne.
Lors de cette apparition publique très attendue, le fils du président de la CEMAC a déclaré avec insistance qu’il n’est pas la personne visible dans ces enregistrements. Selon lui, ces vidéos ne seraient qu’un montage sophistiqué réalisé à l’aide de l’intelligence artificielle, un stratagème élaboré pour entacher sa réputation et déstabiliser son père.
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« Ce n’est pas moi dans les vidéos » : Baltasar Plaide son Innocence
Au cours de cette interview tendue, Baltasar Ebang Engonga a nié catégoriquement être l’homme visible dans les vidéos diffusées, affirmant que des images de lui ont été manipulées pour lui nuire. Selon lui, il est victime d’un complot basé sur des techniques modernes de l’intelligence artificielle, conçues pour générer des deepfakes — des vidéos truquées qui peuvent créer des scènes hyperréalistes de personnes agissant de manière compromettante. Cette utilisation présumée de l’IA est, d’après lui, un moyen pour ses ennemis de ternir son image et de faire pression sur sa famille.
L’Accusation d’un Complot contre le Pouvoir Présidentiel
Baltasar ne s’est pas contenté de réfuter les vidéos ; il a également mis en cause des personnes proches du pouvoir, affirmant que son père et lui sont visés par des membres influents cherchant à déstabiliser la présidence. Il a souligné que cette campagne de diffamation vise directement son père, Baltasar Engonga Edjoo, en suggérant que l’objectif ultime est de renverser ce dernier et de s’emparer de la présidence de la CEMAC. En parlant de ses détracteurs, Baltasar a laissé entendre que des figures au sein même de l’appareil de sécurité pourraient être impliquées, jouant un rôle dans la diffusion de ces images dans le but de l’écarter.
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Scandale Baltasar Ebang Engonga : 267 Vidéos Tournées avec des Ivoiriennes Bien Connues du Showbiz Révélées
La Technologie des Deepfakes : Une Arme Politique ?
L’intervention de Baltasar Ebang Engonga relance le débat sur les risques de manipulation que l’intelligence artificielle pose dans le monde moderne. Dans un contexte où les deepfakes deviennent de plus en plus réalistes et accessibles, les leaders politiques de pays comme la Guinée Équatoriale redoutent que ces outils ne soient utilisés pour créer des crises et des polémiques visant à déstabiliser les dirigeants. Selon Baltasar, cette technologie a été utilisée dans le but de créer des faux scandales pour atteindre les cœurs de la population, semer le doute et, au final, provoquer un renversement du pouvoir en place.
Une Opinion Publique Divisée : Entre Doute et Scepticisme
L’apparition de Baltasar à la télévision a divisé la population guinéenne. Tandis que certains expriment des doutes et se demandent si de telles manipulations numériques sont plausibles, d’autres restent sceptiques, estimant que ces accusations relèvent davantage d’une tentative de défense que d’une réelle explication. Le débat fait rage, alimenté par l’ampleur du scandale et le caractère inédit de ces vidéos. Les observateurs se demandent si Baltasar pourra convaincre la majorité de la population de son innocence ou si cette affaire ternira irrémédiablement son image et celle de sa famille.
Conclusion : Un Scandale qui Révèle les Enjeux Politiques et Technologiques
L’intervention de Baltasar Ebang Engonga met en lumière les tensions au sein du pouvoir en Guinée Équatoriale, où l’utilisation présumée de technologies avancées comme l’intelligence artificielle sert désormais d’argument de défense dans des affaires aux répercussions politiques. Ce scandale laisse entrevoir un contexte complexe, où le contrôle de l’information et l’usage de la technologie deviennent des enjeux majeurs pour la survie politique des élites. Alors que les enquêtes se poursuivent, ce drame politico-médiatique pourrait bien constituer un tournant dans la manière dont les sociétés africaines abordent la question de la véracité des images et de la manipulation numérique en politique.
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