Bsr maman ernestine j t’écris si tard parceque je suis assez songeuse!
En faite j’ai accouché par césarienne sa fait deux mois aujourd’hui et j’ai vraiment envie de faire l’amour avec monsieur ces derniers temps mais il me repousse à chaque fois disant que j’ai encore 4 mois comme sa et quand je m’entête il me dis que sa pourrais gâter le seins de l’enfant puisque j’allaite et sa me met vraiment hors de moi! J me sens déjà prête à le faire et ma blessure s’est déjà cicatrisée notons que j suis avec sa tante le temps qu’elle prennent soin de moi mais quand j vais chez moi et que ns soe deux il refuse invoquant tjr la même excuse bien même qu’il soit en erection j’en souffre tellement j me dis qu’il a honte de mn nouveau corps car j’ai beaucoup noirci aev les vergetures a l’appui!
Après deux mois d’accouchement par césarienne, mon homme refuse de faire l’amour avec moi
Lorsque j’ai découvert que j’étais enceinte, ce fut l’un des moments les plus heureux de ma vie. Mon partenaire et moi rêvions de ce moment, et tout au long de la grossesse, il a été aux petits soins pour moi. Nous étions tellement impatients de rencontrer notre bébé, d’enfin devenir une famille à part entière. La grossesse s’est bien passée, et je pensais naïvement que l’accouchement ne serait qu’une formalité. Mais tout a basculé quand, quelques heures avant l’accouchement, les médecins m’ont dit que j’aurais besoin d’une césarienne.
J’avais imaginé ce moment de mille façons, mais jamais je n’avais envisagé un accouchement aussi compliqué. La césarienne m’a profondément marquée, et les suites de l’opération ont été bien plus douloureuses que ce que je pensais. Bien sûr, mon bonheur de voir mon bébé pour la première fois m’a donné la force d’affronter la douleur, mais dans un coin de ma tête, je me demandais comment cela allait affecter notre couple. Jamais je n’aurais imaginé que cet événement changerait autant la dynamique de notre relation.
Les premières semaines après l’accouchement
Après l’accouchement, les premiers jours furent une épreuve. Entre les nuits sans sommeil, les douleurs liées à la cicatrice et la fatigue extrême, j’étais épuisée. Mon corps me semblait étranger, et je me sentais vulnérable. Mais, malgré tout, j’espérais que, peu à peu, les choses redeviendraient comme avant avec mon compagnon. Il était présent, attentionné, mais je pouvais déjà sentir une certaine distance, une sorte de froideur que je n’arrivais pas à expliquer.
Les jours passaient, et malgré ma fatigue, j’attendais avec impatience le moment où nous retrouverions notre intimité. Cependant, chaque fois que j’essayais de m’approcher de lui ou de créer une ambiance propice à un moment à deux, il semblait se dérober. Au début, je me disais qu’il avait peut-être peur de me faire mal, de raviver la douleur de la césarienne, mais au bout de deux mois, je ne pouvais plus ignorer ce qui se passait. Il refusait catégoriquement de faire l’amour avec moi.
Les excuses et l’évitement
Au départ, il trouvait toujours des excuses : la fatigue, le stress du travail, ou encore la peur de déranger le bébé. Je comprenais ces raisons, car, après tout, devenir parent est une grande responsabilité, et lui aussi subissait le poids de notre nouvelle vie. Mais quelque chose me troublait. À chaque fois que je le regardais, que j’essayais de capter son attention, il fuyait mon regard. C’était comme s’il voyait en moi une personne différente.
J’ai tenté plusieurs fois d’entamer la conversation, de lui faire comprendre que son comportement me blessait, mais il changeait de sujet ou se montrait évasif. Plus le temps passait, plus mon angoisse grandissait. Pourquoi refusait-il d’être intime avec moi ? Est-ce que mon corps, marqué par la césarienne, le dégoûtait ? Avait-il cessé de m’aimer ? Ces questions tournaient en boucle dans mon esprit, et l’insécurité s’installait peu à peu dans notre relation.
Le doute et la remise en question
Un soir, alors que je l’observais regarder notre bébé dormir, j’ai ressenti un pincement au cœur. Ce moment, que j’avais tant rêvé, était devenu une source de douleur et de doute. Je me suis remise en question de mille manières. J’avais l’impression d’être devenue invisible à ses yeux, comme si mon rôle de mère avait effacé celui de compagne. J’en venais à me demander si j’avais fait quelque chose de mal, si j’avais perdu mon attrait à ses yeux.
Chaque fois que je voyais mon reflet dans le miroir, je ne pouvais m’empêcher de regarder ma cicatrice. Elle était la preuve de ce que j’avais traversé pour donner la vie, mais elle me rappelait aussi l’éloignement entre mon partenaire et moi. J’essayais de cacher cette souffrance pour ne pas alourdir encore plus notre quotidien, mais cette situation devenait intenable.
