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Pour ma part, cela a commencé quand elle a mesuré combien j’étais bien accroché à elle, épris au point de laisser passer toutes sortes de choses. Sous couvert d’une dépression, et de crises à l’encontre de celui qui lui avait fait du mal par le passé, je suis devenu la cible.
D’abord des insultes. Toujours plus dures les unes que les autres. Puis des humiliations, dans l’intimité d’abord, puis de plus en plus au grand jour.
Et enfin des coups, à mains nues ou non.
Pendant près de vingt ans, j’ai cru que c’était ma faute. Ma très grande faute.
Que cette colère était justifiée. Que j’étais la cause de cette colère. Et donc que je méritais d’encaisser cette colère.
La première violence, c’était de réussir à me faire croire et à faire croire aux autres que tout était de ma faute. Que je n’étais pas assez ceci, trop cela.