Bonsoir ,je vous écris pour vous donner la version que je connais de l’histoire que vous avez publié. Je peux pas vous répondre sur le post parce que mon mari est le monsieur en question et je veux pas m’exposer.
En effet le monsieur en question est un agent camrail actuellement en service à Nanga dans l’Est du pays .
Déjà la dame avait quitté son mari quand il était affecté à belabo en laissant ses enfants (des jumelles et un garçon)derrière elle ,sous prétexte qu’elle n’avait pas les moyens de s’en occuper car le monsieur avait été clair qu’il n’allait rien lui donner si elle partait avec eux . Ainsi, elle est allée aussi refaire sa vie avec un autre .Donc elle les a laissé et le monsieur est resté très bien s’en occupé.
Tout dérape quand il est affecté à Nanga et décide y aller avec ses enfants. Il rencontre donc une femme de l’Est plus précisément de Menguë là-bas avec qui ils s’installent. Sauf que le lien entre le père et les enfants est tellement fort ,que ça devient vite gênant pour elle . Il se dit qu’elle a imposé que l’agent renvoie ses enfants chez leur génitrice mais il a refusé. On suppose que c’est là qu’elle l’a marabouté car du jour au lendemain il est devenu indifférent au sort de ses enfants et ne brochait jamais quand la femme maltraitait ces derniers. Elle les tailladait les mains quand ils prenaient sa nourriture sans consentement,les brûlait au feu pour les punir etc .
Le coup de grâce c’est lorsqu’elle les a enfermés dans une chambre pendant 1 mois sans nourriture ni eau . C’est ainsi que lorsqu’elle les libère on constate que l’une des jumelles est décédée,les voisins amènent les autres à l’hôpital et le médecin face à l’état morbide des enfants appelle la gendarmerie pour dénoncer le cas et de là les interpellations commencent .
L’agent ,la femme et même les voisins sont présentement entrain de répondre de leurs actes devant la justice . C’est là qu’on appelle la mère pour l’informer et qu’elle vient auprès de ses deux enfants encore en vie . Nous en sommes informés depuis hier.
Voici les photos prises à l’hôpital de Nanga avant qu’on ne les envoie à Yaoundé et que la mère ne soit arrivée à leur chevet.
