La belle-mère du garçon a reconnu l’avoir enfermé « pendant parfois plusieurs jours en le privant d’eau et de nourriture, puis l’avoir attaché par le cou à son lit à l’aide d’une chaîne et de cadenas », a précisé le procureur de la République Joël Garrigue dans un communiqué de presse.
Le petit garçon de sept ans et demi était également soumis « à des actes de violences et des punitions physiques répétées depuis le mois de septembre 2021 », selon la même source.
L’enfant a été victime de brimades, de coups et de claques avant d’être enfermé dans sa chambre, sans eau et sans nourriture ni possibilité d’aller aux toilettes. Il était en outre scolarisé en pointillé.
Les faits ont été découverts lundi 17 janvier à la suite d’un malaise du petit garçon à l’école, ayant conduit à son hospitalisation au centre hospitalier de Bourges. C’est alors que le médecin légiste de l’hôpital a découvert des « lésions traumatiques », des « ecchymoses sur les membres et dans le dos », ainsi qu’une « plaie au cuir chevelu ».
Dans « un état de très grande maigreur », il a été confié aux services de l’Aide sociale à l’enfance, avec sa petite sœur âgée d’un an, « qui semble ne pas avoir subi de violences », selon le parquet.
L’enquête a été confiée à la gendarmerie de Saint-Armand-Montrond (Cher), à 40 km au sud de Bourges, a encore indiqué le parquet, qui a ouvert une information judiciaire pour « privation de soins ou d’aliments », « violence sur mineur » et « torture ou acte de barbarie sur mineur ».
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